Lions : vers un rapprochement des clubs ?
journal l'ARDENNAIS
http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/258151/Lions___vers_un_rapprochement_des_clubs_ S'il existe huit clubs Lions dans le département, le chef-lieu en concentre quatre à lui seul. Une réflexion vient d'être lancée, qui pourrait aboutir à un rapprochement. Voire à une fusion ?
CERTAINS en parlent avec une prudence de Sioux. D'autres ne cachent pas qu'ils y sont favorables. Si l'idée d'une éventuelle fusion des quatre Lions clubs carolomacériens, pour aboutir à deux, voire à un seul club, a bien été évoquée, elle n'en est encore qu'au stade de la réflexion.
« Nos instances nationales sont favorables à des regroupements de clubs dans les villes moyennes », confirme Hugues Moreaux, le président de zone *, « mais rien ne sera imposé. C'est aux membres des clubs concernés qu'appartiendra la décision ».
Dans certains clubs, en tout cas, le débat est loin d'être tranché.
Comme en témoigne Myriam Dumont, présidente du club Charleville-Mézières Gonzague, qui compte 11 membres.
« Dans notre club, c'est très mitigé. Pour l'instant, il n'y a pas de majorité qui se dégage. Mais ça peut toujours évoluer, on n'en est qu'au début des pourparlers ».
Même prudence du côté de Jean-Claude Guillaume, le président du club Charleville Val de Meuse (19 membres).
« Il y a une commission de réflexion qui a été mise en place par le président de zone. Et, pour l'instant, notre club n'a pas encore pris de position ».
L'union fait la force Claude Delforge, président du club
Charleville Rimbaud (vingt-quatre membres), se dit, quant à lui, favorable à une fusion, même s'il observe que tout le monde veut le rassemblement, mais que chacun veut garder son indépendance.
« Nous avons quatre clubs qui totalisent moins de 80 membres et dont la moyenne d'âge est supérieure à 60 ans. Le regroupement est une question de bon sens ».
Une analyse partagée par Florence Malaise, présidente du Lions club Charleville-Mézières, le plus ancien des quatre (vingt et un membres).
« Notre club y est favorable. L'union fait la force. Nous sommes de trop petits clubs pour avoir une bonne représentation à l'extérieur. Nous sommes aussi un club vieillissant ».
Florence Malaise n'est pas forcément favorable à une fusion qui aboutirait à un seul club, mais au moins à deux.
« Quand vous êtes quarante ou quarante-cinq dans un club, vous avez beaucoup plus de commissions et vous pouvez faire beaucoup plus de choses. On a du mal à recruter des jeunes.
Pour être attractif vis-à-vis d'eux, il faut avoir des projets ambitieux. Il existe un paradoxe chez nous, puisque dans les autres pays européens, il y a des files d'attente pour rentrer dans le mouvement ».
Le débat est donc lancé et nul, pour l'instant, n'en connaît l'issue.
Mais à Charleville-Mézières plus qu'ailleurs, on sait depuis André Lebon combien les fusions sont difficiles mais importantes.
Bernard Giraud /
journal l'ARDENNAIS* La zone regroupe les huit clubs du département, à savoir les quatre clubs carolos, plus ceux de Givet-Revin, Sedan, Vouziers et Rethel. ********************
Partenaire de la cité
A défaut de fusionner, les quatre clubs du chef-lieu ont déjà des actions en commun. La dernière en date a eu lieu récemment, en association avec la ville, puisque le Lions club veut aussi être « partenaire de la cité ».
Il s'agissait en l'occurrence d'une projection du film « Avoir 17 ans à Harar », suivie d'un débat animé par François Texeraud et Jean Tournier, et à laquelle participait Annie Capron, adjointe au maire.
Cette soirée a permis, notamment, de mieux comprendre les actions de coopération entre la cité de Rimbaud et cette ville d'Éthiopie et de réfléchir à la façon dont les quatre clubs Lions pourraient éventuellement s'y associer. L'autre objectif de cette soirée était de mieux faire connaître aux élus les clubs de Charleville-Mézières.